L’utilisation de l’énergie solaire en autoconsommation présente de nombreux avantages comme ; la diminution de l’empreinte carbone d’un site, la réduction des coûts énergétiques ou encore la possibilité de revendre cette énergie au réseau national quand la réglementation locale le permet. En effet, les panneaux étant directement reliés, via les onduleurs, au réseau, l’énergie produite est transmise au site pour autoconsommation, ou bien est reconduite vers le réseau. Seulement, dans certains pays le gestionnaire de réseau local ne permet pas d’injecter ce surplus d’énergie. On parle alors de zéro export ou de limitation d’injection.
La limitation d’injection consiste à contrôler la quantité d’électricité produite par une installation photovoltaïque injectée dans le réseau. Limiter l’injection de puissance active peut s’avérer nécessaire pour soulager le réseau et réduire les coûts de renforcement que cela impliquerait.
Le zéro export représente l’impossibilité d’injecter une puissance électrique dans le réseau, peu importe la quantité.
Que faire lorsque votre site présente un excès de production d’énergie ? Comment gérer efficacement et facilement différentes quantités d’énergies émanant de sources de productions diverses ?

Zéro export : Pourquoi est-ce nécessaire ?​

Afin de garantir la stabilité du réseau, le gestionnaire du réseau peut exiger des limitations d’injection sur le réseau. Cette disposition permet d’éviter un surplus d’injection notamment les week-ends et jours fériés dans le cas des bâtiments industriels où la demande d’électricité est moindre.
Dans certains pays, l’injection d’électricité est simplement interdite, c’est le zéro export. En effet, dans le cadre du respect des lois et pour veiller à la fourniture d’un réseau électrique fiable au client final, certains pays interdisent totalement la limitation d’injection afin d’éviter une pollution du réseau à travers une génération d’harmonique “indésirables”. Cela permet de conserver un réseau de bonne qualité.
Prenons le cas du Maroc ; l’ouverture du réseau électrique à la basse tension relative à l’autoproduction repose sur la capacité du principal fournisseur (ONEE) à trouver des solutions de compensation des pertes relatives à celle-ci. Cela présente un manque à gagner réel pour ce dernier et pour les douzes autres distributeurs présents dans le pays comme Lydec, Redal. La loi 13-19 interdit à l’auto-producteur de reverser l’énergie produite au réseau, en imposant des conditions aux systèmes PV, tel que la mise en place d’un système de Zéro feed-in lors de leur branchement au réseau.
Concrètement le Zéro export implique :

Solutions existantes pour gérer le zero feed in​

Contrôler la production électrique d’un site en prenant compte des variations climatiques, et de consommations tout en s’assurant que le courant ne soit pas injecté dans le réseau s’avère être un réel défi. Heureusement, il existe des solutions pour vous faciliter la gestion énergétique de votre site.
Avant d’installer du PV, vous pouvez veiller à ce que la taille de votre installation corresponde au mieux aux consommations du bâtiment, le but n’étant pas de revendre de l’énergie au réseau mais d’optimiser votre taux d’autoconsommation.
Il existe également des contrôleurs qui sont des systèmes de management de l’énergie vous permettant de gérer votre facilement et de façon fiable. Le ePowerControl ZE de Elum Energy possède un large éventail de compatibilités avec les onduleurs disponibles sur le marché.
ePowerControl ZE vous permet de :

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